Galerie des Modernes

En | Fr

Jean Cocteau

Retour à l'ordre, Avant-garde, Surréalisme

  • Tauromachie

Jean Cocteau

(Maisons-Laffitte, 1889 – Milly-la-Forêt, 1963)

Tauromachie, Circa 1920-1923

Plume et encre sur papier
Signée du prénom et de l’étoile en bas à droite Jean ☆
21,2 x 27,1 cm

Provenance    :
Ancienne collection Claude Volney, Paris

Expositions    :
- Jean Cocteau, exposition pour le centenaire de la naissance de l’artiste dans 3 musées au Japon :
    . Daimaru, Tokyo, octobre-novembre 1988
    . The Museum of Modern Museum, Shiga, du 29 janvier à février 1989
    . Daimaru Museum of Art, Osaka Umeda, du 15 au 27 mars 1989
- Jean Cocteau, Chosun Ilbo, Séoul, Corée du Sud, 1989-1990

Bibliographie     : 
- Catalogue de l’exposition itinérante au Japon, décrit et reproduit à la p. 74 sous le n° 48 
- Catalogue de l’exposition en Corée du Sud, décrit et reproduit à la p. 74 sous le n° 48  

 

- Photocopie du certificat de Monsieur Edouard Dermit (1925-1995) daté du 10 septembre 1985
- Certificat d’authenticité de Madame Annie Guédras, fait à Périgueux le 17 juillet 2018

 

Notre dessin de Cocteau du début des années vingt, est le seul aussi complet, répertorié de cette époque, sur le thème de la Corrida. Une version plus simple du même sujet est illustrée, sous le titre Jardin Cruel, dans le premier livre de dessins de Cocteau, intitulé Dessins de Jean Cocteau, publié chez Stock en 1923.  

Jean COCTEAU, Jardin Cruel - Dessin publié dans l'ouvrage Dessins de Jean Cocteau, Librairie Stock, 1923, p. 108

Dans les années cinquante, de très nombreuses fois, Cocteau accompagna son ami Picasso à des corridas en Espagne ou en France, dont ce dernier était passionné.

Lucien CLERGUE - Jean Cocteau, Pablo Picasso et Luis Miguel Dominguin aux arènes, Arles 1959 - Tirage argentique

 

« Nous avons eu aux arènes d’Arles la plus belle corrida qui se puisse voir. Luis Miguel donnait l’alternative au jeune torero parisien. En réalité, Luis Miguel Dominguin a donné une leçon parfaite de tauromachie. Sans une faute, sans grimaces, sans imprudences inutiles, sans bravades. C’était un spectacle superbe. […]. En ce qui concerne le jeune Français, il ne sera jamais un vrai torero. Il manque de grâce et son courage absurde le pousse au désordre. Il est “dangereux” et provoque du malaise. Les bravades à l’espagnole sont fort ridicules après un travail médiocre. Luis Miguel le surveillait de loin et s’apprêtait continuellement à voler à son secours. À vrai dire, au moment de tuer, il a perdu la tête. Mais le public n’ayant aucun sens du style l’a beaucoup applaudi. Le voilà sûr d’être un as. Il se trompe. »
(Jean Cocteau, Le Passé défini, octobre 1958) 

en savoir plus